es places communes offrent des espaces d’attentes actives, de rencontres et d’échanges qui desservent des espaces plus formels. Tel un chemin de convalescence, les espaces s’ouvrent, le parcours est de plus en plus fluide et libre, les points de vues sont dégagés pour laisser place à la vie quotidienne. Tel un parcours qui se déroule à travers l’espace, le centre de convalescence s’ouvre sur le paysage, s’y mêle et efface les frontières qui enfermaient les patients dans le centre. Ainsi les allèges se cassent, les abords du bâtiment s’agitent, les détails architecturaux incitent à la sortie et permettent les points de vues.

Les espaces de rééducation sont connectés à ces nouveaux espaces de vie à l’aide d’un patio permettant d’ouvrir les espaces et de requestionner la vision actuelle de la réadaptation. A l’intérieur se dessine un escalier d’exercice afin de créer un lien entre le soins et les espaces de vie dans l’objectif de faire sortir les soins et de profiter d’espaces à la connotation domestiques.

L’objectif étant de requalifier le centre mais également ses fonctions et ses usages, le centre permet ainsi aux convalescents de relier les soins exécutés et enseignés par les soignants à l’apprentissages physique et sensoriel pour retrouver leur autonomie, leur activités et leur habitudes. En cassant la démarche stricte de ce processus de soins et en créant des failles de liberté et d’autonomie, les usagés s’activent et animent ce centre de rééducation.